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L'agriculture

L'Association Dufatanye a pour objetctif, l'amélioration des conditions de vie et la relance de la vie sociale et économique du village Musigati au Burundi soutenu par l'Association Mwana na Mama. Les populations cibles sont les femmes et les enfants en particulier les plus vulnérables : les orphelins et les veuves.

Musigati est un village essentiellement agricole, qui vit principalement des cultures vivrières.

L'année culturale connait 2 saisons de pluies : de septembre à janvier et de mars à juin. Les saisons de pluie sont interrompues par 2 saisons sèches : janvier-février et de juin à septembre.

Les principales cultures qui se cultivent 2 fois par an sont : le  haricot, le maïs, la patate douce, le taro sont cultivés sur les pentes des collines. Le riz est cultivé dans les bas fonds et dans les zones marécageuses

Les bananes, les ignames et le manioc restent plus longtemps dans les champs.

On y trouve aussi des cultures de café qui sont récoltées 1 fois par an.

Les cultures sont faites essentiellement par les femmes.

Problèmes identifiés à résoudre

Dès leur retour d'exil et des sites ; les femmes de l'Association tentent de se réorganiser et de s'adapter à la situation d'après-guerre. La plupart des femmes se sont constamment déplacées pendant plus de 10 ans. Au retour, elles n'ont meme plus de maisons.

Elles rencontres d'énormes problèmes de trouver des terres à cultiver. La société burundaise est patriarcale : la femme ne possède pas de terre, elle cultive les terres de son mari.

Les femmes qui ont eu des enfants issus de viol pendant la guerre n'ont pas de terres, car elles n'ont pas eu de mari.

Les parcelles à cultiver sont devenues petites à cause de la pression démographique et ne suffisent plus pour assurer l'autosuffisance alimentaire des familles. Elles n'ont plus d'exédents pour vendre.

Elles manquent du matériel, des outils et des semences.

Les terres se sont dégradées par l'érosion, les fortes pluies qui tombent sur les fortes pentes de Musigati emportent les bonnes terres.

L'absence des engrais et des intrats agricoles est un frein à la bonne productivité.

L'association de l'élevage à l'agriculture permettrait de résoudre le problème des engrais

Les cultures vivirères servent à nourrir les familles. Les femmes voudraient introduire des cultures à forte productivité et qui peuvent permettre de dégager des exédents pour vendre : les pommes de terre, les légumes (choux, carottes, oignons, aubergines) denrées prisées par les populations de la capitale Bujumbura.

Musigati est seulement à 50 Km de la capitale, ce qui faciliterait l'écoulement des produits dès lors que la logistique, le stockage, la conservation et les méthodes adaptés de commercialisation sont mis en place.

Le Jatropha

Les femmes qui étaient exilées en Tanzanie ont cotoyé les cultivateurs de la plante Jatropha. Elles voudraient inntroduire cette culture à Musigati pour 3 raisons :

1. Lutter contre l'érosion en plantant le jatropha sur les courbes à niveaux.

2. Extraire l'huile de Jatropha pour la fabrication du savon en premier lieu

3. Adapter les lampes à pétrole et utiliser l'huile de Jatropha comme combustible, ainsi que dans des générateurs.

 

1er Projet agricole      2008-20009                    financé par l'association Mwana na Mama

Les femmes (filles mères) ont bénéficier d'une parcelle pour cultiver.

Les 40 femmes membres de l'Association Dufatanye ont reçu chacune des outils agricoles : une houe, une pioche, une machette.

Elles ont reçu des semences de haricots, de maïs, des boutures de manioc, et des boutures de patate douce.