Orphelinat "Les Enfants de MarieFinancés par l'Association Mwana na Mama
Construction et équipement de l'Orphelinat
Préambule
Traditionnellement, quand un enfant perd ses deux parents, il était recceuilli par un membre de famille, les volontaires ne manquaient pas.
Autrefois, il n'y avait pas des enfants de la rue, grace à la solidarité et un controle social basés sur la culture traditionnelle ancestrale.
Mais, cette donne a été soudain renversée par la disparution et la dessimation des familles entières dues à la cruauté, la violence de la guerre et le sida.
Les douze années de guerre que le Burundi a vécu, ont détruit des valeurs indispensables à la bonne marche d’une société : Éclatement des familles, extrême pauvreté, recrudescence de l’alcoolisme, de la prostitution, de la mendicité, du banditisme, de la drogue, démolition des infrastructures publiques, scolaires, sanitaires, développement des maladies contagieuses, etc.
Musigati est situé au bord de la foret "Kibira" qui fut le quartier général des rebelles. La guerre s'y est installée, d'où le nombre important d'orphelins de deux parents, sans oublier le Sida qui est venu s'ajouter aux causes de mortalité.
Pendant la guerre, les militaires et les rebelles ont violées et séquestrées en toute impunité des jeunes enfants-filles n'ayant même pas 15 ans pour la plupart. Des enfants sont nés de ces horribles crimes. Ces enfants ne sont pas acceptés par les familles de ces filles, les frères les rejettent de peur de devoir leur céder un lopin de terre. Nous sommes dans une société ou les principaux héritiers des terres sont les garçons. Ces filles sont souvent rejetées, elles n'ont droit à rien, de quoi peuvent-elles vivre ?
Des vieillards grands-parents se retrouvent avec des petits dont ils ne peuvent pas s'occuper et qu'ils ne peuvent pas nourrir. Affaiblis et usés, ils ne peuvent qu'attendre la manne du ciel. Des enfants se voient contraints de travailler et mandier pour nourrir les petits frères et les grands parents. Les enfants exécutent de lourds travaux come les adultes malgré leur fragilité infantile, ils n'ont pas souvent d'autre choix et pas d'autre alternative de survie.
Les principales victimes des guerres sont bien sûr les enfants qui pour la plupart sont nés pendant la crise et les combats. Certains ont vu leurs parents mourir de mort violente ou de maladie. Parfois, ces enfants servent d’esclaves à des familles qui les logent, ou sont utilisés pour la mendicité, lils subissent souvent des agressions sexuelles. Ils en meurent parfois , ils meurent aussi des maladies qui y sont liées et/ou de maladies liées à la malnutrition et aux mauvaises conditions d’hygiène. Ils ont complètement raté leur départ dans la vie et leur avenir, hélas, est déjà tout compromis.
Les orphelins de cette guerre et les enfants descendus des campagnes pour fuir les combats vivent aujourd’hui dans les rues de la capitale, livrés à eux-mêmes, exposés à la violence, aux viols au sida, et surtout au danger d’être enrôlés dans des milices armées et ainsi continuer à alimenter la guerre civile.
Les familles d'accueil souvent appauvries par la guerre ne peuvent scolariser leurs enfants ni même subvenir à leurs besoins vitaux : nourriture santé…Dès qu'ils savent s'orienter, vers 10 ans les enfants fuient et se retrouvent dans les rues autour des marchés et dans des villes.
L'Association Dufatanye fait de son mieux pour venir en aide à ces orphelins. Des la reprise des activités, l'association a fait le soutien et l'aide à ces orphelins sa priorité. Elle a recensé 305 orphelins dans le besoin profond d'être sécourrus, soutenus et aidés.
Les besoins sont énormes, mais il y a un début a tout ; meme si c'est une goutte dans l'océan faute de moyens financiers suffissants : l'association va créer pour commencer une maison d'acceuil pour orphelins.
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Financés par l'Association Mwana na Mama
La maison d'acceuil va etre construit sur les fondations d'une maison en matériaux durables, détruite par la guerre, qui a servi jadis à la coopérative de l'association.
Les ruines telles que retrouvées en 2005 au retour d'exil.
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Les travaux de construction ont été réalisés par "Jeunesse et Solidarité pour la Reconstruction et le Développement.
Le nouveau batiment qui va acceuillir les orphelins en décembre 2007.
Le mobilier : les lits, les tables, les chaises et les bancs ont été fabriqués sur place par des menuisiers locaux ; la fination va montrer qu'il manque dans
le village du matériel et des connaissances pour livrer des meubles bien finis.
Le fonctionnement retour début de page
Mwana na Mama finance le fonctionnement
L'Orphelinat abrite en 2008, 45 orphelins.
La vie et la gestion au quotidien des l'orphelinat est aux mains de 5 femmes de l'Association "mamans ou mères".
Les enfants sont scolarisés à l'Ecole primaire de Gitonganikwa dès septembre 2008.
Un enseignant assure les cours supplémentaires à l'orphelinat.
25 orphelins , ont été placés dans des familles d'acceuil et suivis par l'Association, fin 2008 , l'Association s'occupe de 70 orphelins.
La vie au quotidien à l'orphelinat "Les Enfants de Marie"
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Perspectives d'avenir retour debut de la page
L'Association Dufatanye veut assurer le mieux l'avenir des orphelins dont elle s'occupe. C'est pour cela qu'un projet est en préparation : l'objectif est d' installer la mère dans une maison individuelle avec 5 enfants orphelins en plus de leurs propres enfants . Nous opterons pour les mères avec un maximum de 3 propres enfants. Dans cette atmosphère familiale les orphelins vont connaitre la vie familiale, participer aux taches quotidiennes de la vie réelle du village.
Le projet est de construire 10 maisons individuelles sur le site actuel, qui abriteront des familles avec orphelins. La famille va recevoir +/-3000m2 pour cultiver. La famille sera soutenue, suivie et encadrée par l'association.